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l'essentiel
À l'occasion de la venue en France du président chinois Xi Jinping, les 6 et 7 mai, des militants d'Amnesty International, vêtus de combinaison bleues, symbole de l'oppression des Ouïghours, ont défilé dans les rues de Toulouse, lundi 6 mai.
Ils étaient une bonne vingtaine de représentants locaux de l'association Amnesty International à avoir arpenté les rues du centre-ville de Toulouse, lundi 6 mai, vêtus d'une combinaison bleue, symbole de l'oppression des Ouïghours au Xinjiang, un territoire autonome du nord-ouest de la Chine. Une manifestation qui s'inscrit dans le cadre de la venue en France du président chinois Xi Jinping, pour "dénoncer les crimes contre l'humanité commis par les autorités chinoises et demander au gouvernement français de s'exprimer fortement sur le sujet". Sur ce volet de la rencontre entre Emmanuel Macron et Xi Jiping, le coresponsable régional d'Amnesty International Denis Molin ne se fait pas d'illusions. "A priori, dit-il, les discussions vont surtout tourner autour de l'économie et de la guerre en Ukraine. On aurait préféré que M. Macron aborde les questions relatives aux droits de l'homme". Les militants ont choisi de manifester à quatre endroits de Toulouse, non loin de commerces symboles de l'industrie textile chinoise : Place St Georges, devant le magasin Primark, Place Charles de Gaulle et Place du Capitole. Amnesty International dénonce "la répression subie par les défenseurs des droits humains" et "demande au gouvernement chinois de libérer immédiatement les personnes qui sont engagées en faveur d'une meilleure protection de la liberté d'expression et des autres droits". Le groupe de Toulouse de l'organisation gouvernementale internationale soutient et appelle notamment à la libération d'Ilham Tohti, universitaire ouïghour condamné à la perpétuité, dont il est "sans nouvelle". "Alors que l'année 2024 célèbre les soixante ans des relations diplomatiques entre la France et la Chine, tout renforcement des liens avec le pays doit permettre d'obtenir des engagements de la part des autorités chinoises pour faire cesser les violations massives des droits humains documentées par notre organisation", estime Amnesty International.L'industrie textile chinoise en question
Soutien à l'universitaire condamné à la perpétuité