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«Baiser de la mort», matonne complice et écoutes accablantes : la vendetta des héritiers de la Brise de mer devant la justice

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Un policier effectue des relevés sur le lieu de la fusillade, le 5 décembre 2017, à l'aéroport de Bastia-Poretta. PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP

RÉCIT - Le procès du double assassinat de l'aéroport de Bastia, sur fond de guerre interne au gang corse, s'est ouvert lundi à Aix-en-Provence. Seize accusés sont poursuivis dont une surveillante de prison qui a reconnu avoir aidé les tueurs à accomplir leur besogne.

Le plus renversant dans cette affaire de vendetta typiquement corse, c'est que le personnage essentiel n'est ni un homme ni une fille du maquis, mais une pinzuta pur sucre, fonctionnaire de l'administration pénitentiaire venue du continent. Une illustration de la formule de Nietzsche selon qui «la folie est quelque chose de rare chez l'individu ; elle est la règle pour les groupes, les partis, les peuples, les époques». L'ancienne matonne fait partie des 16 accusés jugés à partir de lundi, devant la Cour d'assises des Bouches-du-Rhône, pour leur implication dans l'assassinat de deux membres du grand banditisme insulaire, en décembre 2017, à l'aéroport de Bastia-Poretta.

Au commencement de cette affaire, qui a inspiré le cinéma («Borgo» de Stéphane Demoustier, sorti le 17 avril dernier), était «la Brise». Un gang - la Brise de mer selon son intitulé complet - d'une envergure redoutable, constitué à la fin des années 1970 à Bastia par une poignée d'amis soudés comme les doigts de la main…

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