Élections européennes : la députée sortante Laurence Farreng (MoDem-Renew) met en avant son bilan

« Le bilan de ce mandat, c'est clairement qu'il y a des gens qui n'ont rien fait, et d'autres comme nous qui ont pesé pour remodeler l'Europe, avec des réformes audacieuses. » La députée sortante Laurence Farreng figure à nouveau en place éligible sur la liste de la majorité présidentielle aux élections européennes du 9 juin 2024.

Neuvième sur la liste « Besoin d'Europe » menée par Valérie Hayer - qui comporte également le nom de François Bayrou -, la Paloise Laurence Farreng met en avant ses cinq années passées à Strasbourg et alerte sur les enjeux inédits d'une élection. « L'heure est grave. Jamais l'Europe n'a fait face à autant de défis, de menaces extérieures - aujourd'hui la situation en Ukraine, demain la Géorgie ou la Moldavie, les ingérences, la guerre d'influence avec la Chine - mais aussi intérieures avec la montée des nationalismes (aux Pays-Bas, en Italie, en Allemagne…). »

«Les députés du RN se sont promenés »

La députée sortante rappelle son action en tant que rapporteur permanent du programme Erasmus + (le programme de mobilité élargi aux apprentis notamment), sa volonté de travailler à la création d'une alliance des universités européennes et la création d'un diplôme commun : « Il n'y aura pas de transformation économique et écologique sans compétences humaines. » Elle insiste sur les effets locaux des décisions prises à l'échelon européen. Et de citer l'évolution de la PAC, moins tournée vers les méga-exploitations, la réduction des pesticides malgré l'opposition de nombreux pays, ou encore le combat pour « un Egalim européen ».

« Le fonctionnement de l'Europe est encore trop méconnu, elle apparaît lointaine et technocratique. Mais elle peut faire bouger les choses », souligne Laurence Farreng en citant les avancées obtenues par les 23 députés de son groupe, tandis que ceux du Rassemblement national, 23 également, « se sont promenés, n'ont rien voté ».

Et d'assumer pleinement le vote du Pacte asile-immigration, pour « reprendre en main la politique migratoire en renforçant le contrôle des frontières tout en permettant un accueil réellement digne ».