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«Si c'est ça le progressisme...» : ces députés de gauche hostiles au projet de loi sur la fin de vie

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Pierre Dharréville, député communiste EMMANUEL DUNAND / AFP

Quelques élus de gauche dénoncent un texte «libéral» et estiment que certains patients pourraient préférer écourter leur vie pour ne pas faire porter le coût des soins à leur entourage. Le reste de la gauche y voit surtout des considérations religieuses.

C'est une mesure autant attendue que réclamée par les partis de gauche depuis des années. Le projet de loi sur la fin de vie, promettant une «aide à mourir» à une certaine catégorie de patients en mesure d'exprimer clairement leur volonté, devrait donc être approuvé par une grande majorité des députés socialistes, écologistes, Insoumis et communistes début juin. Dans ce consensus général, une poignée d'élus de gauche tient pourtant à mettre le holà. En première ligne : Pierre Dharréville, député PCF des Bouches-du-Rhône. «On nous dit que le suicide assisté est une idée de gauche. Je considère que cela est tout à fait discutable. Il faut ouvrir le débat», explique-t-il au Figaro.

Ces dernières semaines, le communiste a agrégé autour de lui un petit groupe de députés, qui assument d'être soit opposés, soit encore «en réflexion» sur le sujet. On y retrouve deux autres élus du PCF, Soumya Bourouaha et le président du groupe André Chassaigne, deux socialistes, Dominique Potier et Cécile…

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