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Qui sont les acteurs du mouvement de soutien à la Palestine dans les universités françaises ? Selon "El País", qui est allé à leur rencontre, ces étudiants sont peu nombreux, très politisés et expriment un même refus de "fermer les yeux" sur ce qui se déroule dans la bande de Gaza. Ils sont une poignée à Paris, mais ils sont très politisés. Certains manifestent pour la première fois. Tous ont un espoir commun : se faire enfin entendre, comme les étudiants à New York ou en Californie. Eux, ce sont les étudiants qui depuis quelques jours occupent des universités françaises, et se sont fait déloger à plusieurs reprises. Quelques-uns ont entamé une grève de la faim. Ils s'interrogent sur la suite : comment éviter que le mouvement, pour l'heure assez limité, s'éteigne avant même d'avoir vraiment pris ? Paris n'est pas Columbia, la France n'est pas les États-Unis. Jusqu'ici, en tout cas. "On est jeunes, on voit les images de Gaza, ça fait mal d'être impuissants", résumait ce vendredi 3 mai Warda, 22 ans. Maëva, 18 ans, étudiante en histoire à la Sorbonne, prend la suite : "Oui, on est jeunes, on nous dit qu'on ne connaît pas la vie, qu'on ne sait rien, qu'on n'a pas à donner notre avis et, quand on le donne, on nous répond : 'Tu comprendras quand tu seras plus vieux…'" Comme tous les jeunes qui manifestent en France, Maëva suit de près, et certainement avec une pointe d'envie, les mobilisations aux États-Unis : Et en France ? "Ce serait bien que nous soyons plus nombreux, juge-t-elle, mais il y en a que nous n'arriverons jamais à convaincre de ce qui est en train de se passer. Au fil du mois de mai, nous allons devenir plus nombreux." Avec Jade La suite est réservée aux abonnés... Source de l'article El País (Madrid) Fondé en 1976, six mois après la mort de Franco, "Le Pays" est le journal le plus lu en Espagne. Quotidien de centre gauche, il appartient au groupe éditorial espagnol Prisa. À la fin de 2013, elpais.com a lancé deux nouvelles éditions pour ses lecteurs d'Amérique latine, dotées de leurs propres rédactions. La première, El País Brasil, a été développée en portugais pour son lectorat brésilien et disposait d'un site à part entière, avant sa disparition pour des raisons financières en 2021. La seconde, El País América, offre un contenu différencié pour ses lecteurs du continent américain. Depuis 2020, El País México a également son propre site et sa propre rédaction. Lire la suite Nos services"C'est important : nous, étudiants du monde entier, devons montrer que notre génération ne veut pas avoir de sang sur les mains."
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