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Élections européennes : "Les Insoumis veulent nous attirer dans un combat dans la boue", mais "nous notre ennemi principal est l'extrême droite", fustige Raphaël Glucksmann

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Raphaël Glucksmann était invité sur France Inter, lundi 6 mai.

Publié le 06/05/2024 09:09

Temps de lecture : 1 min

Raphaël Glucksmann, tête de liste du Parti socialiste et de Place publique aux élections européennes, lors d'un débat sur France Inter face au RN Jordan Bardella. (FRANCEINTER / RADIOFRANCE)

"Les Insoumis veulent nous attirer dans un combat dans la boue, mais nous n'oublions pas que notre ennemi principal est l'extrême droite qui est à 40%" d'intentions de vote dans les sondages, fustige lundi 6 mai sur France Inter Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique aux élections européennes.

L'eurodéputé accuse La France insoumise de déployer, dans ses campagnes, des "calomnies et des fake news" à son encontre. Il regrette être d'ailleurs la "cible principale des Insoumis" quand lui a pour cible "l'extrême droite qui menace notre démocratie et la construction européenne". "Nous, nous ne nous trompons pas d'ennemi", lance-t-il.

Raphaël Glucksmann critique particulièrement l'une des dernières campagnes publiées par la tête de liste LFI sur X (ex-Twitter). Manon Aubry propose d'interdire les rémunérations annexes des élus européens et pour faire passer son message, elle a diffusé le 3 mai des photos de plusieurs candidats à l'élection européenne en mettant en avant des montants de rémunérations, sans détailler à quoi elles correspondent.

Raphaël Glucksmann est ainsi montré avec la mention "entre 12 000 et 60 000 euros". Le candidat PS/Place publique se défend, en affirmant qu'il s'agit de "droits d'auteur versés par une maison d'édition indépendante". "Ce n'est pas la même chose que de travailler pour Total ou pour le gouvernement chinois", rétorque-t-il. L'eurodéputé soutient par ailleurs l'idée d'"interdire les rémunérations annexes quand elles viennent d'État étranger et de lobby". Il se montre en revanche défavorable à l'interdiction de "toute forme de rémunérations" comme les "droits d'auteur". "Vous pouvez écrire des livres, faire des conférences dans des universités, mais vous ne pouvez pas travailler pour des intérêts qui menacent la démocratie en Europe", explique-t-il.

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