Lille-OGC Nice ce dimanche soir: une rencontre sans enjeu mais symbolique pour les Aiglons

William Humberset Publié le 19/05/2024 à 09:00, mis à jour le 19/05/2024 à 09:04

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Ils ont quitté l'Allianz Riviera têtes baissées, frustrés de ne pas avoir réussi à entretenir le rêve Ligue des champions, mercredi dernier face au PSG. On espère les retrouver une dernière fois conquérants et souriants ce soir dans le Nord, dans un stade où deux camps de supporters ne feront qu'un de par leur amitié.

Les Aiglons n'ont plus rien à jouer si ce n'est leur orgueil, leur fierté de boucler une saison faite de hauts et de bas avec panache. Peu importe le résultat et la manière, l'OGC Nice terminera 5e et qualifié pour la Ligue Europa et aura donc rempli ses objectifs.

L'ultime rencontre de la saison peut alors sembler anecdotique mais elle sera symbolique pour plusieurs Aiglons, notamment ceux qui disputeront leur dernier match tout court en rouge et noir.

La meilleure défense très diminuée avant le chantier

C'est une certitude pour Alexis Claude-Maurice, en fin de contrat, comme ça l'était pour Valentin Rosier, dont l'issue du prêt est ficelée vu sa méforme chronique depuis janvier. Le latéral sera encore forfait ce soir, comme Romain Perraud, touché lors de l'ultime entraînement hier alors que Bard est suspendu avant d'être convoité cet été. Prêté par Southampton, Perraud pourrait contribuer à la reconstruction à venir d'une meilleure défense du championnat (27 buts encaissés), fragilisée déjà à Lille par l'absence de Dante, touché au genou. Revoir le Brésilien en rouge et noir est fortement souhaité en interne malgré l'actuel désaccord autour de sa prochaine rémunération. Avec Todibo sur le départ, l'état-major azuréen n'a pas l'intention de repartir à zéro en charnière centrale et le jeu des négociations reprendra son cours dès lors que le départ de Florent Ghisolfi sera compensé.

Marcin Bulka, qui est favorable à l'idée de cumuler L1 et Ligue Europa la saison prochaine, sera un autre interlocuteur important du prochain directeur sportif niçois en vue d'une éventuelle prolongation de contrat évidemment assortie d'une revalorisation salariale.

Farioli, tendance au départ

D'ici là, le Polonais s'est lancé un challenge avant l'Euro: rivaliser un peu plus avec Damien Grégorini et la défense du Gym 2002-03 (20 clean-sheets en 38 journées) en préservant sa cage inviolée pour la 18e fois sur 34 journées. "Ça nous assurerait 1 point à la fin du match" a malicieusement souligné l'international.

Farioli, lui, en voudrait trois face à un Losc qui pourrait perdre sa 3e place au profit de Brest. "Finir à un point de Lille est une motivation importante, ce n'est pas pareil que de finir à 7 points". Pour soigner ses adieux? C'est l'éventualité la plus forte ce matin vu l'avancée des discussions avec l'Ajax Amsterdam, qui devra payer une indemnité compensatoire quand Nice sera informé d'un départ. Avant de songer aux éventuels nouveaux visages (Didier Digard, Bruno Génésio sur le banc, Florian Maurice, Loïc Désiré en coulisses), autant que les actuels montrent une dernière fois leur meilleur profil.